Il faut en tordre des serpillères de larmes, il faut en laver des galeries souillées, avant de retrouver sa propre maison, et de s’y sentir chez soi. J’ai trop longtemps cherché un asile à mes douleurs, un toit pour mes langueurs, une grange pour entreposer mes troubles. Les chemins ne m’ont pas délestée de mes poids morts. Mon âme est toujours trop lourde à porter. J’ai tenté de l’abandonner en route, mais elle m’a rattrapée à chaque fois. Ensemble. Mais séparées. Elle et moi. L’autre chez moi. Quelque chose et moi. Mais quoi ?