Aux pieds de la déesse de bois d’orient qui accueille les désespérés et les printemps depuis presque mille ans, je me suis inclinée. Ma peau était comme la sienne, je la reconnus: une peau d’écorce noire et dure, et j’entrevis le trésor gardé au temple du cœur de pierre, les fragiles fêlures de l’âme entre les piliers du souffle divin. La lumière nous transperçait de part en part. Et en cachette, ensemble, nous avons pleuré. Il restait de l’eau dans les veines du bois. Il restait de la tristesse dans les blocs de pierre.