Poupées

Les hommes boivent de la bière et rient, tandis que leurs femmes, à moitié enceintes, reniflent leurs blagues vaseuses. Moi je ne ferai jamais un enfant à une de ces femmes là, engoncée dans ses certitudes, dans la reproduction bornée du modèle de sa mère. 

 

Moi il me faudra une femme extraordinaire, une de celle qui n'a que faire des langes et des bébés, une aventurière qui n'a pas besoin qu'on la protège, qui ne vit pas pour plaire, et qui court le monde pour elle-même. 

 

Celles qui cherchent le confort auprès d'un homme, celles-là je les exècre et je n'en veux pas. Je préfère encore mon célibat. Celles qui font un enfant pour faire tout bien comme maman, pour jouer à la poupée, pour avoir un statut social, se sentir appartenir à une communauté. Toutes celles-là, je n'en veux pas. 

 

Celles qui croient au prince charmant, qui veulent une cuisine équipée, une petite voiture de ville, un coiffeur attitré. Celles-là, je n'en veux pas. 

 

Restez loin de moi si encore vous doutez de ne pas avoir résolu votre oedipe avec papa, si vous croyez au mariage, ou à l'horloge biologique, si vous pensez que la vie est un conte de fée, vous les ogresses déguisées en princesses, restez loin de moi. 

 

Retournez auprès de vos petites bites dressées sur leurs paires de couilles, retournez auprès de ces bouts de pâte à modeler qui peinent à vous pénétrer et éjaculent précocément sur vos chattes sèches. 

 

Retournez vous serrer contre leurs corps, poilus et puants, ces corps d'animaux ronflant, bavant, pissant au ciel étoilé. Moi, je ne veux pas de vous, car je n'ai jamais aimé jouer aux poupées. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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