Cauchemars

Dans mon cauchemar, il y avait une femme qui portait des lunettes. Je les lui arrachais, mais elle avait une autre paire de lunettes en dessous, qui restait sur son nez. Et ainsi de suite. Trois fois.

 

Dans mon cauchemar, j’avais un pantalon bleu. Je le perdais et me retrouvais en slip. Alors on me donnait un pantalon blanc d’homme, avec une ceinture en cuir. Mais tout était trop grand pour moi.

 

Dans mon cauchemar, mon petit chat refusait d’entrer dans sa boite de transport. Il s’étranglait. Alors je le prenais dans mes bras et il restait agrippé à moi pendant tout le voyage. Mais j’avais peur de le perdre à chaque instant.

 

Dans mon cauchemar, j’entrais par des portes dans des pièces absurdes, surréalistes. Chaque pièce représentait une époque, où je devais à chaque fois résoudre une énigme pour en sortir et entrer dans une autre pièce, une autre époque, pour résoudre une autre énigme et ainsi de suite. Je ne pouvais plus revenir au présent. 

 

Dans mon cauchemar, il y avait un chauffeur de taxi qui m’emmenait dans un guet-apens pour me tuer. Je réussissais à l’expulser de la voiture à coups de pieds et à prendre sa place au volant pour fuir.

 

Dans mon cauchemar, j’étais à vélo dans une cité banlieue, mais je ne pouvais pas en sortir. Les routes étaient toute en pente, et montaient très haut pour se transformer en murs infranchissables.

 

Dans mon cauchemar, il y avait un couteau cranté que j’arrivais à prendre comme preuve qu’on avait tenté de me tuer.

 

Dans mon cauchemar, je tenais caché sous mon manteau un bébé qui pleurait. Mais il ne fallait pas qu’il fasse de bruit, car tout le monde autour de moi le cherchait pour le tuer. je l'empêchais de pleurer, mais j’avais peur de l’étouffer.

 

Dans mon cauchemar, j’étais perdue dans une grande ville et je demandais mon chemin à des hommes assis sur un banc. Ils me dirent qu’il n’y avait aucun chemin à suivre, et que je ne pourrai jamais plus rentrer chez moi.

 

Dans mon cauchemar, des hommes me pourchassaient à travers champs pour me violer, mais je réussissais à trouver une voiture, à la démarrer et à me sauver à temps. Je m'enfuyais en leur faisant des doigts d'honneur. 

 

 

 

 

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