le coeur volé

C'est fou comme un i, un tout petit i, intercalé entre le v et le o de volé, pourrait éclairer ce poème. 

 

Le i asséné pourtant à outrance dans les mots ithyphalliques et pioupiesque manque à ce coeur volé, à ce stupre à demi avoué. 

 

Lui qui était l'intime des voyelles, pourquoi a-t-il ainsi nié le i du coeur violé ? 

 

 

Le coeur volé

 

Mon triste cœur bave à la poupe,

Mon cœur couvert de caporal :

Ils y lancent des jets de soupe

Mon triste coeur bave à la poupe :

Sous les quolibets de la troupe

Qui pousse un rire général,

Mon triste coeur bave à la poupe,

Mon coeur couvert de caporal.

 

Ithyphalliques et pioupiesques

Leurs quolibets l'ont dépravé.

Au gouvernail, on voit des fresques

Ithyphalliques et pioupiesques.

O flots abracadabrantesques

Prenez mon cœur, qu'il soit lavé.

Ithyphalliques et pioupiesques 

Leurs quolibets l'ont dépravé !

 

Quand ils auront tari leurs chiques

Comment agir, ô cœur volé ?

Ce seront des hoquets bachiques

Quand ils auront tari leurs chiques 

J'aurai des sursauts stomachiques

Moi, si mon coeur est ravalé:

Quand ils auront tari leurs chiques,

Comment agir, ô cœur volé ?

 

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