août - agosto

Un texte de Michela Margiotta

 

Julie. Je t’écris au temps d’août. Août est la synthèse de toute saison, l’été semble finalement être arrivé, et avec lui, les journées de soleil, ce soleil qu’on n’a qu’en été, le soleil d’août, si attendu, après ce mois de juillet déguisé en octobre. Août, c’est le moment où l’on repense, le moment des journées qui n’en finissent plus, indolentes, placides, longues... Et pourtant de plus en plus courtes vers l’automne qui avance. Août. Juste au coin de la rue, voici une tempête qui te rappelle que l’automne va arriver, et qu’il rangera les maillots de bain, qu’il enlèvera les embruns marins, qu’il éteindra les bains de soleil. L’été qui bat son plein me manque déjà, et pourtant je voudrais qu’il se termine enfin. C’est toujours comme ça. Ca fait mal de l’attendre, et mal de savoir qu’il finit déjà. Et tu te dis, va-t-en, va-t-en vite de là. Je voudrais que tout revienne à la normalité, à la grisaille quotidienne, et que les feuilles se teintent des couleurs automnales. Août ou quand on se prend à désirer le premier feu dans la cheminée, les confitures de figue, les tartes aux pommes fumantes. Août où l’année glisse et se termine avec l’été. Plus de la moitié est déjà passée, et pourtant on dirait qu’elle est née hier, cette année 2014, qui a commencé comme toutes les autres, avec les bons vœux des gens, l’attente de quelque chose d’important, l’espoir d’un virage qui ne veut pas venir. Je pense à Paris, je pense à la France, à Yann Tiersen, à ces yeux qui ne reviendront plus et je me rends compte que la vie sait nous faire autant de mal que de bien.

 

 

 

Julie. Ti scrivo in tempo d'agosto. L'agosto è la sintesi di ogni stagione, l'estate sembra finalmente arrivata, con lei le giornate di sole, quel sole che è solo d'estate, d'agosto... tanto atteso dopo luglio che pareva ottobre. Agosto è il tempo del ripensamento, delle giornate che non sembrano finire, indolenti, placide, lunghe... eppure sempre più brevi verso l'autunno. Agosto. Appena svolti l'angolo ecco pronto un temporale a ricordarti che l'autunno è li che avanza e presto spazzerà via costumi, salsedine, bagni nel sole. L'estate già mi manca eppure vorrei fosse già finita, è sempre cosi. Fa male aspettarla, sapere che finisce, quindi ti dici fa presto... va via. Che tutto torni alla normalità, al grigiore, mentre le foglie s'intingono di colori d'autunno e ti sorprendi a desiderare il primo fuocherello, le marmellate di fichi, torte di mele fumanti. L'agosto è un anno che scivola via con l'estate. Più della sua metà è trascorsa, eppure sembra nato ieri, questo 2014 che inizia con i soliti buoni propositi, l'attesa di qualcosa di importante, di quella svolta che non vuole arrivare. Penso a Parigi, la Francia, Yann Tiersen, occhi che non torneranno più e mi rendo conto che la vita sa far male e bene insieme.

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