« Mon bien-aimé est un bouquet de myrrhe, qui repose entre mes seins. »
Cantique des cantiques, verset 1,13
Jeune Myriam dix mille fois fille de l’antique Marie
Venue jadis oindre le corps du fils de l’huile sainte
Comme elle enduit encore l’homme de son amour infaillible
De ses cheveux enveloppe les pieds endoloris dans un écrin d’humanité
Sauve toujours ce qui reste de divin en chaque enfant
Perdu dans ses tourments terrestres et dans sa douleur d’être
Par elle coule l’amour matière vivante en transhumance d’une âme à l’autre
Marie où les lettres du verbe aimer migrent à d’autres places
Et où les civilisations les plus anciennes se souviennent de nous