Magique

Conte-mporain.

 

Quand le magique surgit, c’est dans la clairière qu’il apparaît. Dans cette clairière des souvenirs, un sas entre l’inconscient et le réel, où flotte parfois notre corps à mi-sommeil d’une marche en forêt.

 

C'est là que se trouve l'être, l’autre, comme une forme conforme à notre désir de l’accaparer.    

 

Mais l’emprise, forcée à se réaliser, se révèle être la cause même de la perte. L’objet redevient sujet.

 

Objet d’amour. Sujet de désamour.

 

Comment aimer l'autre sans le dénaturer? Comment être soi-même sans échapper à l’autre qui nous aime ?

 

Inversion de sexe, variation d’identité, continuelle réinvention de soi pour n’être que dans les yeux de l’autre.

 

Etre ou naître? Et rompre la poche qui nous contient. Corrompre cet espace qui nous a formés.

 

Inéluctable rupture. Final iconoclaste. Casser l’image. Lyncher le fantasme. Qui se déforme. Devient ce monstre repoussant. Puis éclate. Se disperse. Dans la foule.

 

La tourbe. Glaise primaire. De poils et de viscères.

 

Autre endroit propice au magique qui y prolifère.

 

Trouver enfin une place vide.

 

L'écran de l'écriture.

 

Où subsistent des blancs, des trous, au montage. Il faut nous laisser faire nous-mêmes les connexions qu’on sent. Car là se trouve la vérité, la vérité magique. Une image éclatée en mille reflets, dans le miroir tendu par le texte. 

Ecouter ici ou jamais sur soundcloud

 

Les derniers cris

  

Carnet dérogatoire

 

 

 

 

Jurée

 

 

 

 

Ronds poings

 

 

 

 

 

Journal d'Istanbul

 

 

 

 

 

Piraterie

 

 

 

 

Icônes 

 

 

Maison du Partage

 

 

 

 

 

arythmie