la mort (ou arcane sans nom)

C’est un cadavre de chair, c’est un squelette avec une peau rose et une main bleue. C’est un être magique, qui reflète notre propre état de transition, notre mue, notre métamorphose. D’une grande faux, cet être balaie le sol jonché des restes de ce qu’il a été :

il y a des mains, ce sont ses mains et tout ce qu’il a fait avec,

il y a son visage d’enfant et toutes ses pensées dedans,

le visage de celle qu’il a aimé,

il y a aussi un pied et avec ce pied, il y a tous les lieux où il a marché,

il y a un os, et une flûte et avec cet os et cette flûte, ce sont toutes les reliques, les musiques, les poésies, les secrets, les noms, les lettres, les cadeaux et tous les objets du souvenir.

 

Et l’être métamorphosé balaie, il charrie son passé pour lui faire passer la ligne d’horizon, la ligne de l’au-delà, la ligne de la mort. L’arcane sans nom fait place nette, fait le vide. Le passé trépassé, il n’y a même plus de nom. Il n’y a que l’état transitionnel, la mutation interne et externe, la transformation en acte qui laisse ouverts tous les possibles. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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