la lune

Il coule une pluie de lune sur les chiens de nos sommeils. Les écre-vices aux pinces rouges remontent à la surface des cauchemars pour nous pincer les rêves. Nos langues deviennent des mets sucrés, des bonbons tombent en giboulées dans nos bouchestomacs. Deux tours bordent notre vision, bornent le paysage-horizon. La nuit est le désert de champs et de collines qui s’étend entre deux civilisations, entre deux épopées. La nuit est la germination du profond, le jeu du secret avancement de la vie. C’est tout proche de la mort, un rien nous en sépare. Le rêve est notre mise en scène pour effrayer la mort et faire qu’elle ne s’empare pas de nos corps au repos sans défense. Les chiens sont lâchés, hurlant comme des loups sous le disque argenté, appelant leur mère, s’abreuvant du contraste entre le noir infini du ciel et le blanc circonscrit de la lune. Ils sont les gardiens de notre mystère, les cerbères de l’équation vitale : soumis à l’inconnue. Ils tendent de toutes leurs forces vers le jour, vers le jour qui vient, vers la vie qui éclaire. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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