Il est des souveraines qui s’installent dans les terres de l’âme.
Ainsi règne en moi Marianne.
Je suis un pays, et elle en est la langue.
Je suis une nation, et elle en est l'épouse.
Moi, l’habitante éperdue de son histoire, je promène mon imaginaire dans sa grammaire, je m'écoule dans ses mots, ses images, j'incorpore ses symboles.
La parcourir, la contempler m’est devenu vital.
Elle est ma terre, ma mer, mon ciel.
Ma-rianne.