4.
Le regard tourné vers le passé, un léger sourire de complaisance sur les lèvres, on se délecte de contempler le chemin parcouru pour arriver jusque là. Là où l’on est maintenant bien assis. On sait tous les efforts qu’il a fallu faire pour pouvoir aujourd’hui se retourner avec grâce et noblesse et toiser ce qu’on a soi-même été, se sachant devenu grand. Mais dans la stabilité qui est aujourd’hui à nous, on sait que quelque chose nous manque, quelque chose qu’on a peut-être perdu en chemin, mais quoi ? Alors on scrute du regard, pour s’élever et voir le monde d’encore plus haut.