3.
Le regard bien droit devant soi, un léger sourire sur les lèvres, comme il est bon de contempler son assise sur le monde. Et l’on sait quel travail on a accompli jusqu’ici pour décrypter tous les codes, éviter tous les pièges, et l’on embrasse précieusement nos maigres expériences, et l’on arbore fièrement toutes nos connaissances comme un blason qui protège nos flancs, pourtant fragiles. On ne reconnait du monde que le peu qu’on en sait et tout le reste, c'est-à-dire le plus important, nous est encore invisible.