C’est un escalier montant vers une terrasse
De l’obscure cave aux toits de surface
Chacune de ses marches s’appuie à une crémaillère
Et t’approche doucement de la lumière
Il fait chanter des rimes bizarres sous tes pas
Car le vieil escalier est un poète sans langue de bois
Au temps jadis rescapé du mur d’échiffre
Des mains habiles lui ont redonné du cachet et des chiffres
Et ses mots cirés par les abeilles ont des parfums qui dansent
Comme les lavandes que les vieilles cachent dans les crédences