le mat

Dernière carte. Ou première. Celle qu’on abat comme un joker, lorsqu’on est échec et mat. Point de fin et de départ de la partie. Point de passage unique, de redémarrage du cycle.

 

Œil de la spirale.

 

Au terme des 21 arcanes, tout au bout de trois décennies, et combien d’années encore, il y a le Mat, il matto, le fou, la carte sans numéro. 

 

Il y a le zéro, dont l’idée même, abstraite et presque impensable, a nécessité à l’homme de devenir savant. Il y a la liberté libre, l’ouverture de tous les possibles, il y a le plein et il y a le vide.

 

C’est un vagabond qui marche, poussé par un chien bleu, magique, qui n’est autre que son âme, son anima, ou esprit, ivre et fou, sans morale et sans collier. Baluchon et bâton en main, c’est un pèlerin, un apatride, un sans-abri, il n’a pas besoin d’une nation ni d’une maison pour vivre, il n’a besoin de rien d’autre que de sa liberté pour avancer. Il n’a aucune destination précise.

 

Il a accepté de se dévêtir, se départir, se dégrossir. Il a accepté de passer son chemin, de laisser partir, de ne plus retenir, de ne plus revenir. 

 

Et de recommencer tout à zéro. 

 

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