Affluer dans les artères. Se déverser jusque dans les vaisseaux capillaires de la ville, aspiré par la circulation du flux sanguin.
La terre devient terrain, se morcèle en territoires, se divise en parcelles, résidentielles, industrielles, poubelles.
Les lieux rejettent au loin les banlieues. Les bourgs pointent du doigt les faubourgs. Les quartiers se transforment en cités, dortoirs, non-lieux, ghettos malfamés. Les zones urbaines deviennent sensibles.
La ville du présent se répand dans l’espace, étend ses surfaces, envahit l’étendue sauvage, s’étire jusqu’aux confins de ses extrémités.
Voici la ville actuelle: la multipli-cité.