Sur l'ampleur

Ce il, cette elle, c'est donc moi. C'est peut-être vous ?

 

S’il y a en moi une énigme, un tiroir à double fond, un autre côté du miroir, une sorte de passage, d’ouverture dans le mur des relations sexuelles qui me permet de pouvoir aimer sans frontière de genre, ni convention de couple, c’est que ce passage existe aussi chez d’autres. Et beaucoup d’échanges intimes me le confirment. Combien d’hétéros attirés par l'homosexualité, combien de bi assumés, combien de lesbiennes-pédées, ou de pédés-lesbiens ? Combien de paumés, écartelés entre leurs pulsions sexuelles et leur dépendance affective ? J’en suis, et j’emmerde les hargneux qui n’arrivent pas à le comprendre.

 

L'homosexualité peut être une forme d'hétérosexualité et inversement. Aucun mot du langage n'est vraiment apte à parler de cette subtilité là, de ces possibles jeux de rôles, et l'on pourrait se lancer le défi d’en inventer un qui soit plus juste que toutes les salades composées qu’on essaierait de faire avec des ingrédients moisis. Comment pourrait-on nommer cette ouverture sexuelle là, cette universalité affective ? Mieux vaut y renoncer, en se disant qu'il est peut-être plus juste qu’il n’y ait pas de mot qui nous définisse et nous enferme. La langue sera toujours trop actuelle, trop étriquée, face à cette ampleur. 

 

 

    >>> la part d'universel

 

 

   

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