je regarde inlassablement ce blanc
pour y déposer des mots
lettre après lettre
parfois le curseur avec le temps
efface puis reprend
sa course
rien ne semble pouvoir arrêter
ce dévoreur de vide
mes futures prouesses
se dessinent dans un timide paragraphe
une fenêtre entr'ouverte
une tasse à demi pleine
portée aux lèvres
d'une âme au milieu
ou presque
d'un chemin de promesses
qui devient