surface

Ses mots se reflètent sur l'eau. Ils vacillent à la surface fragile et ondulante du fleuve. Le courant ne les emporte pas. Ils restent là, à flotter devant moi, et parfois la lumière qui danse dans l'onde les fait osciller, apparaître et disparaître. On dirait qu'ils jouent à cache-cache avec mon regard.

Ses mots restent en surface. Leur sens n'est pas fluide. Ils ne s'écoulent pas, ils n'entrent pas dans la marche du temps. Je n'y crois pas. 

Ce que je crois: le besoin de dire est plus grand que tout ce qui peut être dit. Son recours superficiel aux mots est démasqué. C'est juste une bouée, attachée à une encre de fer, jetée là devant moi, et qui résiste au grand fleuve du temps.

 

 

 

 

 

 

 

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