Une infinité de nuances - que nous ne définissons qu’au travers de ces quatre prismes : blond, châtain, roux, brun - illumine sa chevelure atlantique. Il faudrait un mot par cheveu, un mot par éclat, un mot par couleur. Mais le langage ne suffira jamais à dire le flamboiement des vagues de ses mèches, le nombre de grains de sable qui composent sa robe ondulée, les flux et reflux de beauté qui s’écoulent de sa nuque et se déversent sur les dunes de ses épaules nues, bronzées. Ce que je sais, ce que je sens : elle est une plage d’été qui embrase mes yeux dans une tempête de sable sublime.