Le ciel hurle sans plus de gueule affamée et monstrueuse. Ses mille bouches mythiques se sont tues. Nous n'en voulons même plus à l'univers de ne pas avoir envers nous d'intention particulière. Nous comprenons que nous ne devons notre miraculeuse prolifération qu'à un heureux hasard qui se prolonge depuis quelques millions d'années. Dans ce coin là de la galaxie, nous attendons l'impact qui nous détruira à coup sûr. Et en l'attendant, nous nous détruisons nous-mêmes tout aussi sûrement.