la transformation

Nous échappons souvent à nous-mêmes car nous sommes composés de connu (le passé) et d'inconnu (le futur), un peu comme un puzzle à jamais inachevé. L'image que nous avons de nous au présent est evanescente, presque impensable.

 

Selon les époques, nous changeons notre manière de vivre le temps présent. Les temporalités qui caractérisent notre présent tournent autour des notions de transition, de simultanéité, d'alternance, de temporaire, d'instantanéité. Nous tentons d'y faire face par des modalités d'action bien particulières - le plan, le programme, le projet – qui servent à nous rassurer sur la maîtrise du temps, la maîtrise de nous-mêmes, à court ou moyen terme.

 

Notre adaptation constante à cette discontinuité temporelle modèle nos identités que certains penseurs définissent comme des identités liquides. Il n'y a plus de linéarité, mais une fluidité liquide, qui se répand, s'écoule là où elle peut, un peu à la manière d'un ban de poissons ou d'un essaim d'abeilles.

 

En écho, en résonnance à cette vision d'une identité liquéfiée, décomposée, nous avons désarticulé, démembré notre dernière marionnette. Eparpillée en plusieurs morceaux autonomes, elle assume ainsi son rôle de chimère, inconnu en transformation, qui se parsème en mille possibles ou se rassemble en une figure. Ainsi, elle nous ressemble.

 

La puissance de la marionnette réside aussi dans sa force d'abstraction et la liberté formelle et plastique qu'elle offre au créateur lui permet de faire résonner cette identité fluctuante: un miroir tendu où nous reflétons nos mille possibles, notre propre transformation.

 

 

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